Cherbourg-en-Cotentin

Étude urbaine Zac des Bassins - suivi réalisations





Fiche renseignements

Maîtrise d’Ouvrage :

Communauté de Cherbourg, Commune de Cherbourg
SHEMA, Maître d’œuvre délégué

Missions  :

Marché de Définition : 2003-2004
Plan et dossiers de Référence : 2004
Suivi et coordination des opérations, dossier ANRU : 2005-2016

Périmètre ORU : 130 ha
Périmètre ZAC : 22.7 ha

Investissements soutenus par l’ANRU : 121 M€
Commune, Communauté Urbaine, Conseil Régional, Bailleur, ANRU
Investissements de la ZAC des Bassins : 26 M€ HT
Commune, Communauté Urbaine, Conseil Général, Conseil Régional, Bailleur, ANRU

Equipe de maîtrise d’œuvre :

Serge Renaudie, mandataire
Laurent Charpin et Raphaële Perron, architectes
Marché de définition :
CODRA, Déplacements urbains
SETU, BET V.R.D.
Suivi et coordination :
GEOMAT, BET V.R.D.

English résumé

The Bassins urban development zone is in a sector of the city of Cherbourg which had been long abandoned. It includes very diverse projects : the expansion of a shopping center and its gallery, the construction of a hotel, housing, a large central square, gardens along the watercourse and new roads ...

Each sector has been the subject of detailed feasibility studies, documented urban strategy and elaborate architectural guides.

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La ZAC des Bassins concerne un secteur de la ville de Cherbourg resté longtemps en friche. Elle regroupe des secteurs très diversifiés : l’agrandissement d’un centre-commercial et de sa galerie, la construction d’un hôtel, la construction de bâtiments de logements, la création d’une grande place centrale, la réalisation de jardins le long du cours d’eau et la création de voiries...

Chaque secteur a fait l’objet d’études de faisabilité et de stratégie urbaine très précises et documentés, comportant également un volet de prescriptions architecturales très élaboré.

L’extension urbaine de l’agglomération nécessitait que soit étendue et agrandie la notion de centralité et qu’elle trouve une expression propre dans l’organisation des bâtiments et des espaces publics, et surtout des liens de complémentarités avec le centre ancien de Cherbourg et son commerce.

La présence de la place était une évidence. Il était évident que l’espace de la ville devait assurer ce lien entre l’est et l’ouest, cette direction cardinale qui croisait l’axialité nord-sud des bassins à la Cité de la Mer, cette liaison comme les bras tendus entre la ville ancienne et la nouvelle. Il fallait une place à l’espace, et cela d’autant plus que les programmes prévus le justifiaient.

Créer l’espace d’une place permettait également d’interférer avec ce programme énorme de l’extension du centre-commercial. Interférer parce que sans traversée est-ouest, le centre-commercial aurait tourné le dos à l’est de la ville. En coupant le programme commercial par la place, on permettait de créer un autre programme au nord et ainsi de diversifier la programmation commerciale en apportant d’autres activités notamment nocturnes. La place devenait également un lieu symbolique de cette extension du centre-ville vers un centre d’agglomération.

Cette place s’inscrit dans l’espace des quais, elle s’installe dans la continuité physique de ces rapports entre l’eau et la pierre qui construit ces appareillages puissants et efficaces. Dans cet ensemble, la place est entièrement minérale ; elle constituera le plus grand dallage en granit de la ville.

Elle est conçue comme un grand plateau composé de dalles de granit. Ces dalles sont de grandes dimensions (de 1,5 m² à 3 m²) et leurs calpinages sont dessinés en fonction des directions et des entrées des activités. Dans cet ensemble dallé, certaines dalles se relèvent pour former des bancs et des plateformes, d’autres encore s’enfoncent pour créer une fontaine. Ici et là affleurent des rochers bruts, comme ressurgis par rhizomes, entre la côte déchiquetée et les falaises du Roule.

Consulter les cahiers de prescription :