Auxerre

La prairie et le ruisseau





La prairie, comme l’étang, est dessinée par de grosses bordures de granit comme si la ville venait à quai des espaces naturels. Cette disposition permet d’affirmer clairement où commence un autre domaine : celui de la prairie et celui de l’étang. Cela permet également de gérer proprement le tassement des terres.

Plusieurs chemins traversent la prairie jusqu’à passer sur les digues du ruisseau. Ils sont réalisés en “pas japonais” avec des “croutes” de calcaire dur.
Montant vers le nord la prairie s’étage dans la pente naturelle du talweg. Elle est bordée à l’ouest par la rivière et une large circulation piétonne et à l’est par une noue recevant les eaux pluviales des opérations situées en amont.

Grâce à plusieurs « chemins de drainage » en pierres effectués dans la prairie, l’herbe n’a pas brûlée ce premier été et la terre n’est pas trop humide l’hiver. Ces chemins composés de pierres plates la traversent d’est en ouest et continuent en digue sur le ruisseau.
Un terrain de football en herbe occupe la partie centrale en haut de la prairie.

Deux barbecues en briques sont disposés à proximité de bosquets de Quercus rubra.

La piste cyclable longe la rivière du Nord au Sud. Le long de la prairie, elle est accompagnée de massifs composés d’amélanchiers taillés en cépées qui constitueront une ligne blanche au printemps grâce à la forte floraison de ces arbustes qui tournera en un rouge éclatant en automne.


La plantation du ruisseau :

En seconde partie, au sud, le ruisseau vient border la prairie. Il est entouré d’un champs de graminées hydrophiles.

Des passages piétonniers en pierre le traverse en digues en créant des surfaces de retenue où le ruisseau s’élargit. le fond du ruisseau est empierré pour conserver l’humidité. Même en été le fond reste effectivement humide.

Les plantations sont réalisées selon 3 modes :

-  en nappes nord-sud parallèles
-  en îles
-  en masses

auxquelles se superposent les arbres plantés en grappes : Frènes (Fraxinus excelsior ‘jaspidea’), Aulnes (Alnus cardata et glutinosa) que l’on trouvent également en cépées.

Ce choix d’essences répond à la volonté d’amorcer fortement la reprise d’une diversité végétale sur un site qui bénéficie de l’écoulement des eaux. La présence de nappes de vivaces dotées de fleuraisons à port élevé sur les parties les plus sèches marque le passage de la Prairie vers le ruisseau.

Ce système de plantation très serré permet de provoquer dès la première pousse des confrontations entre différentes essences. Dès la première année ces surfaces constituent des événements par leur foisonnement. Un suivi des évolutions, suivant les moments de l’année est indispensable. Les feuillaisons des arbres viendront également perturber l’évolution des différentes essences.

Le ruisseau est composé de différentes séquences.

Au nord, il serpente entre les chênes dans une ambiance de sous bois pour longer ensuite la Prairie.

En seconde partie, au sud, le ruisseau vient border la prairie. Il est entouré d’un champs de graminées hydrophiles.

Des passages piétonniers en pierre le traverse en créant des surfaces de retenue où le rû s’élargit.