Saint Georges d’Orques

Greffe urbaine en cœur de village





Maîtrise d’Ouvrage :

SERM

Programme :

Etude d’ouvrage préalable d’une greffe urbaine en cœur de village

Missions :

Phase d’intention

Montant de l’étude :

8 000 € H.T.

Equipe de maîtrise d’œuvre :

Serge Renaudie, mandataire

Le projet intègre des programmes qui connaîtront des délais de réalisation très différents. Nous avons préféré scinder le périmètre en deux secteurs de manière à permettre des réflexions plus circonstanciées aux divers programmes et aux caractéristiques du site, et plus simplement opérationnel.

1. Le secteur nord intègrera les programmes liés aux commerces, à l’implantation de nouveaux équipements, à l’agrandissement de l’espace public et du parc Courty, à l’agrandissement de l’offre en stationnement public.

2. Le secteur sud intègre les programmes liés à l’habitat.

Cette disposition permet de réaliser l’opération de logements indépendamment de celle des commerces et des équipements. Cela permet également de ne pas confondre dans les débats futurs deux causalités très différentes. Ainsi, même si le Lidl reste en place il est possible de réorganiser le stationnement et l’espace public de la Place Saint Georges en la reliant au Parc Courty agrandi.

La recherche d’un habitat individuel et dense conduit à proposer des typologies équivalentes où le rez-de-chaussée est utilisé pour partie par le stationnement en boxes. Ces parkings sont localisés préférentiellement au nord, là où l’ombre de la maison va porter. Sur ces parkings, les logements s’organisent en se superposant en orientant les terrasses et les balcons vers le sud, ainsi protégés des vents d’hiver. Chaque logement en étage dispose d’un accès individuel, d’une terrasse et éventuellement d’un jardin en rez-de- chaussée. Les logements en rez-de-chaussée bénéfi cient tous d’un jardin privatif. Ce système permet d’assembler des logements sur 1, 2 ou 3 étages en leur conservant les avantages de la maison individuelle. Ces assemblages peuvent être très variés et ressembler aux dispositifs des villages anciens, notamment Saint Georges d’Orques, associant dans un ensemble cohérent des parties basses et des parties où les maisons grimpent en étage.

Chaque logement dispose de plusieurs orientations et d’une bonne compacité pour assurer une bonne résistance thermique. Ces maisons peuvent ainsi bénéfi cier du solaire voltaïque. L’assemblage de ces maisons superposées anime l’espace public en dégageant des placettes et des cheminements piétons et en modelant une silhouette urbaine allant du RDC au R+3+C s’intégrant au tissu existant.

Une voirie accompagnée de parkings publics longe les parcelles à l’ouest du terrain, constituant ainsi une bande d’éloignement plantée le long des propriétés. L’extension du parc Courty vers l’est permet de créer une zone d’éloignement des logements du bâtiment collectif existant. Le terrain se prête parfaitement à une opération de « maisons superposées » offrant différents épannelages. Les plans masses peuvent varier en fonction des types et du nombre de logements. Il est ainsi possible de réaliser 40 à 50 « maisons superposées ». L’important consiste à proposer un système qui permet de garantir un aspect découpé comme dans le village ancien et de s’éloigner de l’aspect massif d’un bâtiment collectif.

La programmation est donc très flexible en fonction du type d’habitat souhaité, de la densité, de la rentabilité, des abords, etc.. Il est donc possible de travailler en concertation avec les habitants en proposant différents scénarios de plan masses, suivant les hauteurs choisies.